Les cosmétiques français sont renommés dans le monde entier, qu’il s’agisse des produits de soin, du maquillage ou des parfums. Mais saviez-vous que les savons font eux aussi partie de la catégorie des cosmétiques ? Et que les savons Made in France rencontrent un succès international ? Les exportations de savon de Marseille ont bondi ces dernières années, en Asie notamment. Ces savons français se distinguent par leurs propriétés remarquables. Leur fabrication met en œuvre un savoir-faire d’exception, à partir d’ingrédients qui offrent une garantie parfaite de sécurité, dans le respect de la réglementation européenne. Les consommateurs soucieux d’écoresponsabilité apprécient également un respect de l’environnement associé à un engagement en faveur de l’économie locale.

Pour découvrir la recette d’un tel succès, nous avons fait appel à l’expertise de Maître Savonitto : basée à Seillans, dans le Var, cette marque a comme atout maître la réputation mondiale des parfums de Grasse, qui contribue à la diffusion, à Dubaï comme en Allemagne, de ses savons aux senteurs exceptionnelles. Ils représentent au mieux toutes les qualités des produits français. Leur efficacité repose à la fois sur l’innovation et le savoir-faire artisanal d’une maison familiale qui, depuis plus de 25 ans, sait tirer le meilleur parti des recettes de nos grands-mères. Maître Savonitto fabrique des savons, liquides et solides, pour le visage et le corps, mais aussi pour le linge et l’entretien de la maison. Certains de ses produits phares se distinguent par un usage très particulier : le bâton détachant à la terre de Sommières, utilisable pour toutes sortes de taches et pour tous les tissus, même délicats comme la laine et la soie ; ou le savon antimoustique, dont l’efficacité tient aux vertus répulsives de la citronnelle.

Pour la toilette, la marque offre un très large choix en termes de propriétés, de parfum, de forme et de conditionnement. Vous trouverez des savons cube ou bien de petit format pour vos hôtes, d’autres présentés dans une jolie boîte ronde en bois de peuplier ou un étui très esthétique. Vous aimez l’originalité ? A vous de choisir selon vos goûts entre une forme d’âne ou d’ange, un galet ou un cœur… Cette article « Secrets de fabrication » fera une place particulière au bestseller de Maître Savonitto : le savon sur corde, que vous trouverez surtout sous une forme ovale, mais aussi en forme de galet, de tranche, de citron… ou de pied, et avec des picots pour le savon de massage.

Voici donc les différentes étapes de la fabrication d’un savon de la marque, depuis sa conception jusqu’à l’expédition. Le soin apporté à chacune d’elles témoigne d’un souci de la perfection qui vise une expérience utilisateur optimale

La conception des savons

Deux fois par an, en janvier et en septembre, une dizaine de personnes s’emploient à concevoir une nouvelle collection. Elles ont pour objectif de répondre à un besoin, une problématique.  Le résultat ? Un savon destiné aux mains des jardiniers, pour leur permettre d’éliminer les taches tenaces, de les hydrater et de les nourrir. Ou le savon de cuisine, dont les grains de café absorbent les odeurs sur les mains, les ustensiles et la vaisselle. Après validation des formules par un chimiste en cosmétique, des essais sont effectués à l’aide d’une machine de laboratoire.

La fabrication des savons solides

Chez Maître Savonitto, elle est semi-artisanale : il n’y a pas de ligne de production automatisée, mais quatre opérateurs.

Les matières premières

A part un peu d’eau, on utilise deux ingrédients de base : un corps gras et un alcali, en l’occurrence de la soude.  Quant au corps gras, Maître Savonitto a fait le choix de la qualité en employant des huiles végétales : coco, pépins de raisin, amande douce… Elles sont sourcées au plus près du lieu de fabrication, donc en Provence, ou en tout cas en France (la production d’huile de chanvre, par exemple, est située en Normandie). Il ne s’agit pas seulement de privilégier les circuits courts, mais de valoriser les richesses naturelles de la région, et surtout de soutenir les producteurs ou parfumeurs locaux.

D’autres substances peuvent être ajoutées : certaines huiles essentielles, en fonction de leurs propriétés ; d’autres huiles essentielles, des fleurs séchées ou des parfums, pour leurs qualités olfactives qui ont fait la réputation de la marque ; des exfoliants naturels, comme la poudre d’argousier. Le lait d’ânesse est connu pour être un secret de jeunesse, grâce à ses propriétés anti-rides, auxquelles s’ajoute une autre vertu :  apaiser les peaux réactives ; le lait de chèvre est lui aussi adapté aux peaux atopiques, ainsi qu’aux peaux acnéiques. Des principes actifs comme le charbon ou la spiruline ont des propriétés purifiantes et hydratantes. Enfin, des pigments d’origine végétale ou minérale apportent de la couleur.

Plusieurs ingrédients conjuguant leurs effets peuvent ainsi être ajoutés aux ingrédients de base. Mais la marque privilégie les listes courtes, qui offrent aux consommateurs une garantie de sécurité, de même que la traçabilité et surtout l’origine naturelle, voire certifiée bio, des ingrédients sélectionnés.

Les étapes de la fabrication

  1. Tout commence par la saponification : une réaction chimique issue du contact entre l’eau et les deux ingrédients de base, qui sont -vous vous en souvenez ? - un corps gras et de la soude. Il existe deux types de saponification : à chaud, par une température élevée, et à froid. Maître Savonitto utilise la saponification à froid pour quelques produits. La saponification à chaud est effectuée par un laboratoire, pendant plusieurs jours. La pâte à savon obtenue (je vous passe les détails) est séchée et râpée (cf. image ci-dessus). C’est sur ces copeaux de savon, appelés bondillons, que la marque va exercer son savoir-faire, dans ses ateliers de Seillans.
  2. L’extrusion est la deuxième étape de la fabrication du savon. Les copeaux auxquels on a ajouté les ingrédients soigneusement dosés sont mélangés dans une machine appelée extrudeuse, d’où sort une barre de savon. Cette opération est suivie d’un temps de séchage qui dure 24 à 48 heures.
  3. La découpe à la main de cette barre en morceaux identiques est complétée par une opération très importante : l’ébavurage. Celle-ci consiste à en tailler (toujours à la main) les arêtes afin de les adoucir. Si le savon doit avoir une forme spécifique, on va mettre la barre dans une presse manuelle où aura été intégré un moule en résine, avec 50 formes possibles.
  4. Le moulage est une opération nécessaire par exemple pour le bestseller de la marque : le savon ovale sur corde. Un succès qui n’a rien d’étonnant, vu son côté pratique, hygiénique et durable, sans compter que l’ajout d’une marbrure de couleur peut créer un effet visuel très esthétique. Un trou dans la barre permet d’y intégrer la corde en coton fabriquée en Ardèche, avant son passage dans la presse. Une personne va y façonner très longuement chaque savon, pour lui éviter de se déliter. Là encore, il faudra compter 24 à 48 heures de séchage avant de le sortir de son moule.
  5. La cure, qui est un nouveau séchage, de 3 semaines cette fois, va permettre au savon de durcir. Cette étape l’empêchera de fondre rapidement et lui permettra de garder ses nombreux atouts : couleur, parfum, mousse, et surtout douceur. Le confort est en effet particulièrement apprécié dans les savons de Maître Savonitto, en plus de leurs qualités olfactives.

Le conditionnement (emballage et étiquetage) et l’expédition

Le conditionnement est manuel ou semi-automatique. Les emballages, produits en France et en Europe, sont aussi écoresponsables qu’esthétiques. L’étiquetage est effectué par une personne en situation de handicap. Quant à l’expédition, différents modes de livraison sont proposés : colissimo, Chronopost ou Mondial Relay.

Pour vous faire découvrir ces fabuleux savons, Maître Savonitto vous offre 10% de remise pour tout achat de plus de 20 euros jusqu'au 31/10/2025 avec le code "LSDMIF".

Si vous passez dans la région de Seillans, ne manquez pas de venir à la boutique de Maître Savonitto », d’où vous pourrez observer le processus de fabrication, et sentir l’inspiration de la « parfumeuse de Seillans ». C’est une vicomtesse qui, à la fin du XIXe siècle, se consacra à la relance de l’économie locale, par la culture des fleurs puis la création d’une entreprise de parfumerie particulièrement innovante. Si cette usine a malheureusement dû fermer en 2010, l’aventure continue pour les entreprises du pays de Fayence qui s’attachent à valoriser un patrimoine naturel particulièrement riche en senteurs.